Robert Browning
Domaine : Anglais

Robert Browning

G. K. Chesterton

Nouvelle traduction de l'anglais
par Véronique David-Marescot

Index

Format : 117 x 170 mm
312 pages

ISBN : 978-2-35873-011-2 

Mise en vente : 27 novembre 2009

15,30€

Robert Browning est la première d’une série de biographies écrites par Chesterton sur des écrivains (Chaucer, Dickens, Stevenson) ou des religieux (Saint François d’Assise, Saint Thomas d’Aquin). C’est un merveilleux livre sur l’enfance du poète, ses premières œuvres, son mariage, sa vie en Italie, son œuvre littéraire et sa philosophie, pour reprendre les titres des chapitres de ce volume. Avec un chapitre VII tout entier consacré à L’Anneau et le Livre, dans lequel il voit l’expression de la découverte « que nul n’a jamais vécu sur cette terre sans avoir son point de vue propre » et, par conséquent, « l’épopée de la libre parole ».

Dans son Autobiographie, Chesterton a raconté comment la maison d’édition Macmillan lui avait commandé en 1902 ce livre pour une prestigieuse collection consacrée aux « hommes de lettres anglais », alors qu’il était encore un tout jeune homme. C’est pourquoi sans doute cette monographie de commande, écrite il y a plus d’un siècle, n’a pas pris une ride et reste l’une des meilleures introductions au grand poète victorien. C’est avec l’enthousiasme de la jeunesse qu’il pourfend les lieux communs concernant Browning, et notamment celui selon lequel la « difficulté » d’un poème comme Sordello serait le signe, chez son auteur, d’une « vanité intellectuelle » : au contraire, dit Chesterton, « un jeune génie qui porte en son cœur une humilité vraie n’explique pas ses découvertes […] il pense que toute la rue bourdonne de ses idées, que le facteur, que le tailleur sont comme lui des poètes ». Pour la même raison, c’est aussi un de ses livres les plus personnels : « j’ai écrit un livre sur l’amour, la liberté, la poésie, mes propres idées sur Dieu et la religion (encore très peu développées), et diverses théories bien à moi sur l’optimisme, le pessimisme et l’espoir du monde… »


Le livre eut un succès considérable. Il a été traduit une première fois en français par Louis Guilloux aux éditions Gallimard en 1930. Nous en donnons ici une traduction entièrement nouvelle et rétablissons l’index des personnes et des œuvres qui figurait dans l’édition originale anglaise.

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