Il est inutile de présenter David Herbert Lawrence (1885-1930), le célèbre auteur de L’Amant de Lady Chatterley. Mais cette notoriété un peu tapageuse cache un écrivain qui, comme l’écrivait Aldous Huxley : « possédait un don particulier et caractéristique : il était extraordinairement sensible à ce que Wordsworth appelait “les modes inconnus de l’être”. Il était toujours profondément conscient du mystère du monde… ». Cette sensibilité particulière au monde et aux êtres est présente dans tous ses écrits : ses grands romans bien sûr (Amants et fils, L’Arc-en-ciel, Femmes amoureuses), ses récits de voyage (Crépuscule sur l’Italie, Sardaigne et Méditerranée), ses essais – le très beau livre sur les Étrusques, ses remarquables Études sur la littérature classique américaine — et, tout particulièrement, ses poèmes et ses nouvelles, souvent moins connus.