« Gérard Macé ne cesse de manifester un amour lucide pour la littérature, qui ne sombre ni dans les coquetteries du nihilisme, ni dans le déni de la responsabilité. Il ne cède jamais à l’orgueil qui fait du style un bain lustral et de l’écrivain un éternel innocent (les pages sur Céline sont éclairantes sur ce sujet); mais il se refuse tout autant au pessimisme, préférant inventer par les mots l’avenir que plus rien ne semble désigner. Moderne selon ses propres voies, Gérard Macé refuse tout autant d’opposer la mimèsis et la sémiosis, la dimension référentielle de la littérature à sa dimension rhétorique et formelle. Quand de nombreux écrivains font mine de rompre les liens entre les mots et les choses, de rêver une œuvre qui ne tiendrait que par la force de son style, Gérard Macé tient les deux bouts de la chaîne, conjugue deux réalités indispensables à toute vie et à toute création : la matérialité du monde et les signes qui lui donnent sens. »

Actes du colloque qui s’est tenu les 16, 17 et 18 novembre 2017 à l’Université de Grenoble réunissant un grand nombre de spécialistes, français et étrangers (américain, anglais, chi- nois, japonais) et a proposé une approche aussi large que possible de la totalité de l’œuvre, des premiers volumes recueillis dans Bois dormant jusqu’aux ouvrages illustrés portant sur l’Italie, le Japon ou l’Afrique. 

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